Bref extrait de "Le Rire d'un Enfant" :
Il y a toutes les gammes dans le rire d’un Enfant. Il passe de l’aigu au grave et du grave à
l’aigu.
C’est une symphonie, une symphonie très particulière. Il est perlé, il est comme un baiser de
rosée ou comme un baiser de soleil.
Aucun musicien n’a pu rendre la pureté, la sonorité cristalline de ce rire.
C’est le rire de la Vie, c’est le rire de l’Amour.
Quand on écoute rire un bébé, on ne s’en lasse
Bref extrait de "Rencontre avec un murène" :
La mer est un élément qu’il ne comprend pas, qui échappe à sa maîtrise et qu’il détruira.
De toute façon, depuis qu’il est sur terre, il se détruit et il détruit les autres, il dégénère
chaque jour.
C’est son manque d’Amour pour tout ce qui l’entoure et en premier lieu le manque d’Amour
qu’il a pour lui-même qui est à l’origine de ce drame.
Il ne s’aime pas, il n’aime pas les autres.
Comment aimerait-il les arbres, la terre, la mer, un beau coucher de soleil, le chat qui
ronronne à ses pieds, l’oiseau qui chante sur la branche, le cristal de l’angélus qui sonne dans l’air et
que l’écho renvoie ?
Bref extrait de "L'homme est un monstre" :
Elles n’ont jamais regardé le ciel, elles n’ont jamais regardé voler un oiseau ... et même si
parfois, c’est très dur à voir, elles n’ont jamais admiré l’épervier.
Quand j’étais petite, un épervier est venu enlever une poule à côté de moi.
Je savais qu’il allait la prendre, j’essayais de toutes mes forces, de dire : « Poule, je t’aime, il
ne faut pas que l’épervier vienne ; épervier, je t’aime, tu ne peux pas faire cela à la poule. » J’étais là
entre les deux. Je savais qu’il allait venir la prendre. Je les aimais tous les deux et j’essayais de les
protéger l’un de l’autre mais je savais que je ne pourrais pas et que l’épervier prendrait fatalement
la poule. C’était magnifique et c’était triste.
Bref extrait de "Nous sommes tous des requins pour nous-mêmes et pour les autres" :
De toute façon, nous sommes tous des requins pour nous-mêmes et pour les autres ... alors,
pourquoi ne pas être comme eux, c’est-à-dire sans réflexion, n’obéir qu’à nos impulsions ? Parce que
notre cerveau est différent !
Toi, tu peux avoir la même envie que le requin mais, au moment où tu vas la satisfaire, tu te
diras : « Non ! Ce n’est pas possible, c’est une chose que je ne peux Pas faire ! »
Le requin, lui, sauf si apparaissent des éléments extérieurs ou sauf si apparaissent des
éléments intérieurs à lui-même et qui lui sont propres mais qui ont été déclenchés par quelqu’un
d’autre, suivra son impulsion.
Bref extrait de "erreur et Faute" :
Si, sans t’en rendre compte, tu commets une erreur, une erreur en toute bonne
foi, ce n’est pas une faute et tu n’amputes même pas tes chances d’évolution.
Si au contraire, et même par négligence ou par indifférence, tu commets une
faute et que tu doives la payer, on te rend alors service : tu es blanchi au moins sur le
plan de ce que tu dois moralement.
Mais tout le monde paie ses fautes et c’est un leurre de croire que celui qui
semble indifférent ne paie pas.
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