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Il ne faut pas couper les Fleurs ! Extraits

Bref extrait de "L'épervier et la poule. Les chacals" :
Elles n’ont jamais regardé le ciel, elles n’ont jamais regardé voler un oiseau ... et même si
parfois, c’est très dur à voir, elles n’ont jamais admiré l’épervier.
Quand j’étais petite, un épervier est venu enlever une poule à côté de moi.
Je savais qu’il allait la prendre, j’essayais de toutes mes forces, de dire : « Poule, je t’aime, il
ne faut pas que l’épervier vienne ; épervier, je t’aime, tu ne peux pas faire cela à la poule. » J’étais là
entre les deux. Je savais qu’il allait venir la prendre. Je les aimais tous les deux et j’essayais de les
protéger l’un de l’autre mais je savais que je ne pourrais pas et que l’épervier prendrait fatalement
la poule. C’était magnifique et c’était triste.

Bref extrait de "Aider ç la fois le chat et l'oiseau" :
Dora me dit toujours que l’instinct, c’est « quelque chose » qui ne se raisonne pas.
Regarde le chat, tu le nourris, il est heureux, mais instinctivement, il tuera les souris, il tuera
les oiseaux ...
Il te les rapportera avec un air de victoire, déposant à tes pieds ses cadeaux, car si ton chat
t’apporte un oiseau ou t’apporte une souris, il faut que tu saches que c’est pour t’honorer.
Certes, il est carnassier, ça veut dire qu’il est chasseur, mais le fait qu’il les dépose à tes pieds
est une marque d’Amour.
Alors, tu vas essayer de le gronder, mais il ne comprendra pas.

Bref extrait de "Conscience de l’Unité" :
Si je parle d’Amour, si je parle de la forme délicate des nuages, de leur cheminement dans le
ciel, de la caresse du vent ... Ils me disent tous que je n’vais pas très bien.
Si je préfère aller regarder se lever le jour ou si je demeure pétrifiée. J’ai dit « pétrifiée »
parce que la plupart du temps, les plus beaux couchers de soleil sur la mer, je les ai ressentis, je les ai
vécus au milieu des rochers.
Eh bien ! Je Sens que je vis, je sens que ma vie, c’est ça, je sens que je suis La Vie avec cette
beauté, avec ce moment qui passe comme un souffle et qui m’emporte avec lui ...
Eux ne comprennent pas mon silence, mon mutisme.
Je ne les entends plus. Tu comprends ! Ils n’existent plus pour moi, plus rien n’existe que Moi
assise dans l’eau au milieu des rochers, rocher moi-même ou algue, élément de cette immensité, de
cette pureté, de cette éternité.

 

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